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Isabelle Saurat : “Nous devons réfléchir à des indicateurs de réussite de la réforme de la haute fonction publique”

Dans cette interview pour Acteurs publics, la présidente de l’association Servir, qui fédère les anciens élèves de feu l’ENA et de l’INSP, estime que la réforme de la haute fonction publique opérée en 2021 doit faire l’objet d’une évaluation et insiste sur le suivi des nouveaux parcours RH que la réforme induit. Isabelle Saurat alerte aussi sur les progressions de carrière dans le tout nouveau corps des administrateurs de l’État, ainsi que sur l’architecture des nouvelles épreuves de concours et la place laissée aux prérequis académiques.

Vous avez pris la présidence de l’association Servir en février 2023. Quel bilan dressez-vous de cette première année ?
Pour commencer par l’école qui est le point commun de nos membres, nous avons beaucoup travaillé sur l’appui aux promotions en cours de scolarité. J’ai beaucoup investi dans ce lien avec les dernières promotions. Nous rencontrons la directrice de l’INSP [l’Institut national du service public, qui a succédé à l’ENA en janvier 2022, ndlr], Maryvonne Le Brignonen, tous les mois et un membre de l’association, Cyprien Canivenc, issu d’une promotion assez récente (2018), représente l’association aux conseils d’administration de l’école. Nous préparons en amont ces conseils d’administration, notamment avec la directrice. Nous avons porté quelques sujets, comme la nouvelle procédure d’affectation des élèves. Pour travailler sur l’accueil des nouveaux arrivants à l’issue de l’INSP, nous avons aussi lancé des binômes constitués par des anciens élèves issus de promotions séparées par dix ans d’écart et que nous avons réunis pour la première fois le 29 février. C’est une manière de faire se rencontrer plusieurs générations. Nous avons également présenté, lors du dernier conseil d’administration de l’association, un projet de refonte de notre offre RH, en prenant en compte le renforcement des délégations à l’encadrement supérieur dans chacun des ministères. L’association se positionne, notamment à travers cette offre, désormais sur les voies et moyens de faciliter les mobilités interministérielles ou extérieures aux ministères. Concernant notre revue Servir, nous avons introduit des articles en lien avec l’INSP afin que tout le monde, notamment les anciens, soit informé de la réforme en cours. C’est une manière de donner à chacun des points de repère.

La réforme de la haute fonction publique a fortement divisé l’association, notamment sur l’opportunité de déposer des recours devant le Conseil d’État, in fine déposés et tous rejetés. Les plaies du passé ont-elles aujourd’hui cicatrisé ?
Les divisions n’étaient peut-être pas si marquées, mais le débat a été à la hauteur de notre attachement au service public. La suppression de l’ENA a été le plus fort enjeu du point de vue de l’association. Pour ma part, je suis arrivée après. Le débat est aujourd’hui derrière nous. Concernant la réforme des corps, et en particulier la suppression de certains corps, cela a été ressenti comme un véritable bouleversement. On peut toujours se dire que les choses étaient mieux avant, mais ce n’est quand même pas tout à fait vrai. Nous n’avons jamais réussi à mettre en place une véritable mobilité interministérielle et des disponibilités dans l’entreprise ou à l’international avec de bonnes conditions de retour dans l’administration. C’est la raison pour laquelle je me suis portée candidate à la présidence de l’association : la réforme va fortement influer sur la carrière de nos anciens élèves et l’association doit être une vigie. Notre rôle consiste à comprendre ce qui se passe, le détricoter, l’expliquer et, quand cela ne va pas, en parler, négocier, dialoguer et proposer des alternatives.

Il y a des ministères où la réforme s’est mise en place très facilement, d’autres moins.

Sur quels sujets avez-vous tiré le signal d’alarme ?
Sur les réseaux sociaux, nous avons par exemple alerté sur le troisième grade d’administrateur général de l’État. Très attendues, 47 nominations sont parues dans des arrêtés fin 2023. Quel sens a ce chiffre de 47 pour un corps aussi volumineux ? En effet, lors de la réforme, un grade dit “transitoire” a été créé pour accueillir les fonctionnaires de l’ancien grade général des corps disparaissants. Restait donc à savoir qui accèderait au nouveau troisième grade, dont on disait par avance qu’il serait très sélectif. Ce n’est pas une question financière, mais une question de symbole. Or les symboles ont leur importance dans la haute fonction publique. Nous en avons parlé avec le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, et son cabinet. Lorsque l’on place des agents dans un grade transitoire, ils se disent que c’est transitoire… Là, beaucoup vont se dire que le grade “transitoire” risque d’être long ! D’autant qu’avant la réforme et la fusion des corps, les grades de certains corps étaient plus lisibles, plus parlants. On ne peut pas avoir un corps des administrateurs de l’État aussi important et aussi peu de monde dans le troisième grade, c’est clair. Ce choix posera un vrai problème de parcours et de carrière. Pour autant, l’association est restée dans une position de neutralité lorsque de nombreux agents ont dû faire un choix entre rejoindre ce nouveau corps des administrateurs de l’État ou rester dans les anciens corps. Nous ne sommes pas un syndicat.

Comment voyez-vous cette réforme évoluer ?
Il y a des ministères où la réforme s’est mise en place très facilement, d’autres moins. Ce qui est certain, c’est que les délégations à l’encadrement supérieur montent en puissance : c’est un retour que nous avons de tous les collègues. C’est un sujet fortement poussé par la Diese [la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État, ndlr], avec des effectifs pour le faire et pour mettre en place l’évaluation prévue par les lignes directrices de gestion. À notre niveau, nous avons un travail d’explication à mener sur l’enjeu fondamental que représente la mise en place des évaluations dans le cadre de cette réforme : comment ça marche, comment les utiliser puisque l’on nous dit qu’elles sont faites pour les agents eux-mêmes. La plupart des ministères ont mis en place des comités d’évaluation, ont recruté les évaluateurs, qu’il s’agisse de professionnels de l’évaluation ou de membres de services d’inspection.

Comment analysez-vous la montée en puissance de l’interministérialité, qui est l’un des objectifs de la réforme de 2021 ?
La mise en œuvre de l’interministérialité reste, à ce stade, un enjeu imperceptible à mes yeux. Dans les faits, la tentation d’un ministère sera toujours de garder les meilleurs profils. Et dans cette rivalité, les grands ministères (Bercy, Intérieur, Affaires sociales) auront toujours des avantages compétitifs, notamment pour organiser des mobilités en leur sein, entre les postes de l’administration centrale, les services déconcentrés ou les opérateurs. Je pense qu’il faut mener des revues de cadres associant les différents ministères, sous l’égide de la Diese, comme cela a été fait il y a quelques années pour l’attribution des postes des directeurs des directions départementales interministérielles (DDI). Les ministères, grâce à leurs délégués à l’encadrement supérieur, connaissent de mieux en mieux leurs cadres supérieurs et sont capables de dire qu’untel ou untel peut convenir sur tel poste. À ce stade, cet enjeu-là reste une inconnue. La Diese est entrée dans ce type de logique pour l’encadrement dirigeant, mais y est-elle entrée aussi pour l’encadrement supérieur, sachant que c’est la DGAFP [la direction générale de l’administration et de la fonction publique, ndlr] qui est le chef de corps des administrateurs de l’État ?

Que vous inspire la trajectoire de la Diese depuis deux ans ?
J’aurais du mal à vous donner un avis en l’état. Nous avons travaillé avec la Diese sur la procédure d’appariement à la sortie de l’INSP, qui doit entrer en vigueur en 2025. Nous avons fait remarquer que les guides transmis par les ministères aux élèves de la promotion Germaine Tillion (2021-2022) mettaient surtout en valeur les parcours ministériels… Or il faut faire précisément le contraire, et montrer les parcours interministériels ! C’est vraiment la responsabilité de la Diese que de veiller à ce type de choses. Plus globalement, je me pose une question : quels sont les indicateurs qui permettront de dire que la réforme a réussi ? On ne les a pas annoncés au moment du lancement de la réforme. Trois ans après, je ne les connais toujours pas. Le fait que les deux tiers des agents des corps mis en extinction aient opté pour le nouveau corps des administrateurs de l’État, plutôt que de rester dans les anciens, pourrait plutôt passer pour un indicateur de réussite, encore que des incitations financières aient pu jouer… L’évaluation des politiques publiques doit aussi passer par une évaluation de ce type de réforme. Nous devons réfléchir à des indicateurs de réussite de cette réforme.

Quel regard portez-vous sur l’INSP ?
La direction de l’école est avant tout tenue par le calendrier des concours et le calendrier de sortie des promotions. C’est une sorte de rouleau compresseur qui oblige à hiérarchiser les priorités : formation initiale, concours, procédure de sortie. À l’époque de la création de l’INSP, j’étais secrétaire générale pour l’administration du ministère des Armées : je faisais partie des personnes qui estimaient que le nouvel établissement devait avoir un statut d’établissement public d’enseignement supérieur et non celui d’établissement public administratif. Nous n’avons pas eu gain de cause alors que nous pensions que ce statut favoriserait l’atteinte de certains objectifs en matière de diplomation (master, doctorat). C’était très important, notamment du point de vue de la compétition à l’international. Ce sujet de la diplomation est encore assez peu revenu dans les discussions.

La suppression du classement a induit un changement majeur : c’est l’employeur qui va choisir l’élève et non plus l’inverse.

Comment percevez-vous les enjeux de la future procédure de sortie de l’INSP ?
Nous savons que des travaux techniques sont conduits. On nous a expliqué qu’un algorithme allait être utilisé. Nous avons suggéré de “stresser” l’algorithme, de travailler sur des jeux de données et les présenter ensuite aux élèves en leur expliquant la méthode, avec des cas d’usage. Il faut vérifier que la procédure soit équitable à la sortie, mais aussi équitable dans la durée, c’est-à-dire que les premiers choix de carrière n’emportent pas de conséquences durables sur la carrière. Par exemple : si je choisis la direction de la Sécurité sociale (DSS) en premier poste, est-ce que cela veut dire que je me retrouverai plus facilement à l’inspection générale des Finances (IGF) que si je choisissais la direction générale de la santé ? Je vous prends cet exemple parce que le major de la promotion Germaine Tillion a fait ce choix. Et tout de suite, la rumeur a couru dans les ministères sociaux que la DSS devenait la nouvelle voie royale pour entrer à l’IGF. Si la Diese et l’INSP veulent mettre un terme aux rumeurs, la première chose à faire est d’organiser des cohortes et de les suivre. Cela peut d’ailleurs être un des indicateurs de réussite de la reforme que j’évoquais tout à l’heure. Que devient-on au bout de dix ans ? Devient-on sous-directeur au bout de dix ans parce qu’on a choisi tel parcours plutôt que tel autre ?

À vous écouter, on se dit que l’inspection générale des Finances, même fonctionnalisée, va continuer de demeurer le Graal…
Je ne saurais vous dire. Je vous rapporte le bruit ambiant tel que je l’ai perçu… Pour le moment, certains vieux réflexes demeurent.

Quels sont les autres enjeux de l’appariement ?
La suppression du classement a induit un changement majeur : c’est l’employeur qui va choisir l’élève et non plus l’inverse. Il faut que l’on puisse mesurer toutes les conséquences pour les élèves. Jusqu’à présent, vous pouviez avoir, certaines années, 100 postes pour 100 élèves. Ou parfois un peu plus de postes que d’élèves. Avec l’inversion de la logique du choix, que fera-t-on dans le cas où aucune administration ne voudrait employer un élève ? Après des années d’étude ou de fonctions, un concours sélectif, et une longue scolarité, des refus seront fortement dommageables et pourraient se répercuter sur de futurs candidats. Cette question fait partie des points que nous avons soulevés.

Nous avons pu formuler quelques réserves sur les nouveaux concours d’entrée.

Partagez-vous l’une des craintes exprimées plus ou moins explicitement lors de la réforme : un recul, à terme, de la place des anciens élèves de l’ENA-INSP au sommet de la haute administration ?
La concurrence a toujours existé, notamment avec les ingénieurs. Ce qui va changer la donne, c’est la place croissante donnée aux contractuels de haut niveau. C’est une vraie nouveauté. L’administration fait souvent des promesses à ces contractuels pour les attirer mais sait-elle les retenir ? Dans les concours, j’espère que l’on attirera de plus en plus d’anciens contractuels…

On entend parfois, au sein de votre association, la crainte de voir l’INSP se transformer en un “IRA national”…
Ce qui est important, c’est la qualité des recrutements et des formations dispensées. Si dans dix ans, nous n’avons pas rempli ces objectifs, alors nous devrons dresser un bilan assez négatif de la réforme. Il faut que l’on donne envie aux meilleurs de chaque génération de se présenter à ces concours. Nous sommes également très attentifs aux compétences à mettre en œuvre dans nos parcours et avons, à ce titre, pu formuler quelques réserves sur les nouveaux concours d’entrée.

Justement, vous êtes montée au créneau au printemps 2023 dans un courrier au ministre de la Transformation et de la Fonction publiques pour critiquer la perte d’autorité de certaines épreuves du concours de l’INSP, en matière de savoirs…
Nous avons été surpris de constater qu’une seule épreuve regroupait 4 thèmes qui avaient des programmes très étendus : questions sociales, finances publiques, questions internationales et questions européennes. Elle est remplacée par une seule épreuve dont le faible coefficient incitera sans doute à faire des impasses dans des domaines pourtant essentiels quand on est haut fonctionnaire. Par ailleurs, ce qui a pu choquer certains de mes camarades, dont je fais partie, c’est l’absence d’épreuve de droit public, par exemple. Parce que dans l’administration, ça compte quand même un peu, le droit public… J’ai pris la présidence de l’association à un moment où l’arrêté ministériel relatif aux épreuves de concours venait de paraître. La réforme était déjà jouée, les centres de préparation avaient déjà commencé le travail pour préparer la rentrée de leurs futurs élèves. Dès lors, le courrier que nous avons transmis au ministère n’avait pas vocation à influer sur le court terme et c’est la raison pour laquelle nous ne l’avons pas rendu public. Ce courrier n’appelait pas de réponse particulière, mais nous souhaitions prendre date. L’arrêté est conçu pour une application indéfinie dans le temps. Mais comme le faisait remarquer de façon assez relativiste un membre éminent de notre association, la scolarité évolue sur le plan réglementaire si fréquemment que nous aurons peut-être d’autres occasions… Ce courrier était aussi une façon de montrer plus globalement que l’association Servir souhaite être associée aux textes qui concernent les élèves.

Il faudrait que la DGAFP élabore une sorte de cartographie des universités ou des écoles dans lesquelles il faut que nous allions donner envie de rejoindre le service public.

La promotion de l’INSP qui a fait sa rentrée le 1er janvier dernier compte 34 femmes, soit un taux de féminisation de 37,8 %. Que vous inspirent ces résultats ?
La directrice de l’INSP nous a expliqué que les prépas ne fournissaient pas assez de candidates. Il faut travailler dessus et faire davantage connaître les concours de la haute fonction publique pour donner envie aux jeunes filles de les passer.

Sur les 46 lauréats du concours externe et du concours “Talents” de l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA), 38 sont issus de Sciences Po Paris, soit 83 % des admis. Ces résultats sont-ils satisfaisants du point de vue des objectifs de diversification qui prévalaient lors de la réforme en 2021 ?
La diversité des diplômes, nous ne l’avons pas, si c’est ce que vous voulez me faire dire. J’observe aussi que les “prépas Talents” ne remplissent pas toutes leurs places. Nous pensons qu’il faudrait que la DGAFP élabore une sorte de cartographie des universités ou des écoles dans lesquelles il faut que nous allions donner envie de rejoindre le service public. Ensuite, un haut fonctionnaire sur place, pourrait être chargé d’assurer le lien entre l’université ou l’école et les écoles préparatoires.

Le gouvernement estime que les universités ne font pas assez connaître le dispositif “prépas Talents” et a récemment menacé de fermer certaines classes. Qu’en pensez-vous ?
Le déficit d’attractivité de la fonction publique est lié à une méconnaissance des nombreux métiers et de leurs opportunités, clairement. Je me suis rendue dans des classes de terminale à Marseille l’an passé et les élèves découvraient que les fonctions publiques, c’était pour eux… Le dispositif des “prépas Talents” en est toujours au stade de l’expérimentation et il convient donc effectivement d’en évaluer les effets avant sa généralisation et peut-être de réfléchir à mieux armer les prépas Talents qui auraient eu des difficultés tout en prévoyant un cahier des charges plus exigeant.

Le “format” de la fonction publique (un statut, un engagement pour quarante ans, des obligations professionnelles, etc.) n’effraie-t-il pas aussi parmi les nouvelles générations ?
Je n’ai pas choisi la fonction publique pour le statut. Je n’ai découvert qu’après ce que c’était et je suis sûre que je ne suis pas la seule dans ce cas. En fait, on choisit d’abord un métier et on a l’envie de servir. Et donc ce qui est assez dramatique, c’est qu’alors que nous avons des jeunes très engagés, nous n’arrivons pas à les faire basculer en leur disant : “si tu as envie de servir, viens dans la fonction publique”. Je connais des tas de fonctionnaires qui ne savent pas ce qu’ils feront dans vingt ans. Mais ce n’est pas grave, c’est une expérience parmi d’autres. Je ne crois pas à l’idée selon laquelle on choisirait un métier pour quarante ans.

Nous avons devant nous de gros efforts de communication à réaliser, notamment sur les réseaux sociaux.

Un audit sur les risques psychosociaux au sein de l’association Servir réalisé en 2023 pointait notamment une équipe de permanents en trop faible nombre, que l’investissement de bénévoles ne saurait compenser…
Mon prédécesseur, Daniel Keller, avait lancé deux audits : l’un sur les risques psychosociaux et l’autre sur les sujets d’organisation, pour essayer de simplifier. Cette situation interne était notamment liée à une réduction du nombre de permanents, résultante, à mes yeux, de la nécessité de rétablir la situation financière dégradée il y a encore quelques années. Nous avons discuté de ces audits en conseil d’administration (instance marquée par un fort renouvellement des membres). Nous avons face à nous des sujets importants de numérisation. Sur ces enjeux numériques, nous attendons les résultats d’une étude confiée à un membre de notre conseil d’administration. Quant au poste de secrétaire général, vacant depuis la rentrée 2023, je n’ai pas souhaité le pourvoir tout de suite parce que je voulais voir quelle était exactement cette fonction de secrétaire général et comment elle s’articulait avec celle de délégué général. Nous allons revenir à l’essence des textes : le secrétaire général assurera un rôle de coordination des sections et des commissions. Tout le reste est pris en charge soit par le délégué général, soit par le président et le bureau.

La situation vous incite-t-elle à clarifier votre offre de services ?
Absolument. Nous avons récemment inscrit nos priorités stratégiques. On note une inflexion importante : nous essaierons d’être plus présents sur les sujets de société, que ce soit la transition écologique, l’égalité femmes-hommes, les nouvelles technologies, etc. La dimension internationale reste importante parce que les associations d’élèves internationales ont été, beaucoup plus encore que nous, traumatisées par la perte de la marque ENA. Et puis nous avons devant nous de gros efforts de communication à réaliser, notamment sur les réseaux sociaux. Mission pour laquelle une personne a été recrutée.

Propos recueillis par Bruno Botella et Pierre Laberrondo

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