LE CLUB DES ACTEURS DE LA PERFORMANCE PUBLIQUE

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Deloitte, avec ses équipes de conseil au secteur public, est un acteur engagé dans la réforme de l’État à travers de nombreuses missions d’audits de modernisation, de revues générales des politiques publiques et d’élaboration de plan de transformation.

2 min

Priorités, attractivité, compétences… Regards croisés sur la fonction financière publique

3ème baromètre des acteurs financiers publics

La fonction financière est plus que jamais au cœur de la démarche de transformation du service public. Dans un contexte marqué par la révolution numérique, les résultats de notre troisième baromètre sur la transformation de la fonction financière, une enquête nationale Acteurs publics Études et Deloitte réalisée cette année par l’Ifop, apportent un regard exclusif sur cette fonction stratégique. Innovation de taille : le périmètre de l’étude a été élargi cette année aux différents « clients » internes de la fonction finance, afin de disposer de regards croisés.

 

Numérique et efficience de la fonction

Si les préoccupations des acteurs financiers en 2018 sont à peu près comparables à celles de 2017, l’efficience de la fonction et la transformation numérique sont considérées comme deux défis majeurs, au regard du degré d’importance relevé. Les acteurs financiers et les autres métiers sont d’accord sur ces deux priorités. Parmi les leviers pour renforcer l’efficience, figurent, sans surprise, la digitalisation (placée en tête des citations par les acteurs financiers) et l’optimisation des processus (placée en tête par les acteurs non financiers).

Globalement, la qualité de service fournie est jugée satisfaisante ou très satisfaisante par les acteurs financiers eux-mêmes (76 %) et, dans une moindre mesure, par les « clients » internes (63 %).

 

L’un des principaux enseignements du baromètre 2018 concerne le volet des ressources humaines. La politique de l’emploi et de la formation doit être au cœur de la modernisation de la fonction finance. Le niveau d’adéquation des compétences et des profils est jugé à peine satisfaisant par les acteurs financiers eux-mêmes (« satisfaisant » pour 51 %, « très satisfaisant » pour 4 %). Si les compétences ­techniques arrivent en tête des citations (69 %), les compétences dites comportementales (gestion de projet/conduite du changement ; mangement d’équipe) sont jugées de plus en plus nécessaires.

 

Développement des compétences

Plus largement, le développement des compétences est considéré comme prioritaire par les acteurs financiers publics pour améliorer l’attractivité de la fonction finance, devant la rémunération et la fidélisation des talents.

L’attractivité de la fonction finance est diversement jugée selon que l’on exerce ou pas cette fonction au sein des administrations. Faiblement ou très faiblement attractive, affirment les deux tiers des acteurs financiers, tandis que l’image de la fonction est bonne ou très bonne (total 62 %) chez les non-financiers. Un paradoxe qui doit inciter les acteurs financiers à valoriser davantage en interne leur filière et à devenir de véritables acteurs de la décision stratégique.    A. P.

méthodologie

L’enquête a été menée en ligne par l’Ifop auprès de 446 acteurs financiers et métiers, du 24 avril au 18 mai 2018. 226 interviewés relèvent de la fonction « finance », 220 appartiennent à d’autres fonctions. Profil des répondants : administrations centrales
et services déconcentrés (50 % pour les répondants appartenant à la fonction finance, 41 % pour les répondants des fonctions métiers et support), établissements publics (24 %/21 %), collectivités territoriales (18 %/15 %), organismes de droit privé exerçant une activité de droit public (4 %/6 %), autres (4 %/17 %).

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