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À peine un agent sur deux a le sentiment d’être acteur de la progression de sa carrière

Publi-rédactionnel Talentsoft

Notre enquête Acteurs publics-Talentsoft-Microsoft réalisée par l’Ifop révèle que 64 % des agents publics ne se sentent pas suffisamment accompagnés pour évoluer et acquérir de nouvelles compétences. Une mobilité facilitée et un décloisonnement entre administrations sont placés en tête des éléments qui permettraient de mieux piloter sa carrière.

Alors que la crise sanitaire bouscule le monde du travail, de nombreuses personnes s’interrogent sur leur métier et leur place dans notre société. Les agents publics aussi se questionnent sur l’avenir qu’ils désirent donner à leur vie professionnelle et à leur carrière. C’est l’objet de cette enquête exclusive menée par l’Ifop pour Acteurs publics, Talentsoft et Microsoft, enquête qui s’avère riche d’enseignements. Quand on interroge les agents publics sur leur sentiment de participer à la progression de leur carrière professionnelle, les réponses sont partagées : 29 % déclarent la piloter, 21 % être associés à ce pilotage et enfin, la moitié considère ne pas être décisionnaire dans la gestion de sa carrière. Ceux qui travaillent dans les ressources humaines sont quant à eux beaucoup plus nombreux à estimer prendre en charge leur carrière (43 %) que ceux œuvrant dans d’autres domaines (24 %, soit moins d’un quart).

 

Par rapport à l’institution publique d’appartenance, les agents publics ayant le plus l’impression de ne pas être décisionnaires sont ceux qui travaillent dans l’administration centrale (52 %). Une immense majorité des agents de catégorie C sont dans le même état d’esprit (71 %).

La recherche de nouveaux défis en tête

Afin de faciliter les évolutions des carrières, les agents publics mentionnent plusieurs éléments qui, d’après eux, pourraient aider à mieux les conduire. Celui qui revient le plus concerne la simplification de la mobilité et des mutations (43 %). Les agents de catégorie C sont à peine un tiers à y songer (31 %). Le fait d’assouplir le cloisonnement entre les administrations revient aussi fréquemment (pour 32 % des interrogés), suivi de près par un accompagnement managérial (à 31 %). Pour cette dernière proposition, 26 % des salariés des collectivités territoriales le désirent, contre 35 % de ceux de l’administration centrale. Le fait de faciliter les allers-retours entre le public et le privé est aussi soutenu par 16 % de l’ensemble des agents publics.

En demandant à ceux-ci ce qui, selon eux, facilite la mise en mobilité, la recherche de nouveaux défi s arrive en premier (82 % la citent), très loin devant le deuxième point, qui est la possibilité d’apprendre et de se mettre au service de l’autre (57 %). Il y a aussi, pour près de la moitié des interrogés (49 %), un changement de mission des services dans la fonction existante. Qu’il s’agisse de la fonction exercée (RH ou « autres ») ou de l’institution publique d’appartenance, les résultats varient peu avec ces critères. Néanmoins, des différences ressortent en fonction de la catégorie d’appartenance. Par exemple, pour l’item le plus évoqué, celui des nouveaux défis, 86% des agents de catégorie A le déclarent, contre 74 % des B et 63 % des C. Pour ce qui est de la possibilité de changer de statut, 41 % des A l’expriment, 44 % des B, et plus de la moitié des C (53%).

12% à peine se sentent accompagnés

Dans ce contexte de transformation des métiers du secteur public, 64% des agents publics ne se sentent pas accompagnés par les services de ressources humaines, notamment ceux de l’administration centrale (68 %). Seulement 12 % des salariés se sentent accompagnés, 13% ont des informations mais n’ont suivi à ce jour aucune formation, et 11 % ne sont pas impactés par la transformation.

 

En ce qui concerne les éléments que les agents publics déclarent comme nécessaires à la réussite des missions, la vision managériale arrive en premier (43 %), devant la nécessité d’un assouplissement des processus internes (30%) et pour compléter ce trio de tête, au même niveau, à 29%, la formation et le matériel bureautique.

À propos de la confiance en l’administration pour la mise en œuvre de certaines politiques, 60% des agents publics ont confiance en ce qui concerne la diversité et l’inclusion ainsi que l’accessibilité, 58 % pour la formation, et moins de la moitié (49%) pour la responsabilité sociale.

L’enquête indique que les salariés du public sont moyennement satisfaits quant à leur confort personnel avec la formation à distance. Sur une échelle de 1 à 10, il ressort une note moyenne de 6,7. Toutefois, 44% des interrogés indiquent une satisfaction supérieure ou égale à 8.

 

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Club des acteurs publics

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